Le mouvement et la danse sont utilisés dans une visée psychothérapeutique pour permettre à la personne de s’engager de façon créative dans un processus visant à favoriser son intégration émotionnelle, cognitive, psychique et sociale. Les dispositifs d’accompagnement et de soin sont proposés dans l’objectif de renouer une communication, de stimuler les facultés d’expression, de construire une image valorisante de soi, d’exprimer et de soulager une souffrance et de dynamiser les processus créatifs de la personne, qu’elle que soit ses difficultés, qu’elles soient d’ordre physique, psychique ou psychosocial.(Maladie, vieillissement, handicap, exclusion sociale, dépendances, traumatismes …)
En parallèle de sa profession de danseuse et chorégraphe, Pauline Tremblay a toujours mené des actions pédagogiques auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes sous forme d’ateliers, de cours et de workshops. En partenariat avec des associations et des lieux culturels ou des compagnies (Cie de l’alambic, Cie Mange ta tête, Les chemins de la danse, Rue de la danse…) elle est intervenue au sein de classe à PAC de collège, d’options théâtre de lycées, dans un Centre de Vie Sociale, auprès d’adultes amateurs, d’enseignants, de primo arrivants, pour un projet de création avec des adolescents… sur Paris et dans des quartiers dits « sensibles ».
Convaincue que l’expression du corps en général et le vécu émotionnel et symbolique qui l’accompagnent, modèlent notre façon de penser notre environnement et d’être en relation, Pauline Tremblay a souhaité se former plus spécifiquement à la danse thérapie. En dehors de toute visée esthétique, la danse est un langage non verbal, conscient et inconscient, universellement partagé, dont chacun peut se saisir, quel que soit ses capacités psychiques, motrices et sociales. Formée pendant deux ans à l’université Paris Descartes, elle a bénéficié d’apports théoriques en matière de psychopathologie et de psychanalyse, et sa recherche s’est basée sur une approche psychocorporelle de la danse-thérapie, telle qu’elle est notamment définie par Benoit Lesage. Elle a en parallèle effectué cinq cents heures de stage avec Julie Lamoine (Les chemins de la danse) au sein d’interventions réalisées auprès de femmes SDF et avec Soizic Barbancey (P.A.S à pas) auprès d’adultes polyhandicapés. Elle travaille actuellement au sein d’un S.E.S.S.A.D (Service Educatif Spécialisé de Soins à Domicile) qui accueille des jeunes souffrant de troubles du comportement.
Les séances peuvent être groupales ou individuelles et de durées et de fréquences adaptées aux personnes. Elles peuvent être animées en co-thérapie avec un ou plusieurs autres professionnels (art-thérapeute, psychologue, psychiatre, psychomotricien, éducateur…). Les objectifs fixés tiennent compte des besoins implicites et explicites du patient et, dans un contexte institutionnel, le cadre des séances tient compte des objectifs spécifiques de l’institution. Outre le mouvement, différents médiums (peinture, dessin, musique, tissu…) peuvent être utilisés. Les outils d’observations et d’évaluation de la praticienne reposent entre autres sur les travaux de Benoit Lesage, sur les apports théoriques de Laban en matière d’analyse du mouvement, et de Godelieve Denys-Struyf, concernant les chaînes musculaires. Pour plus d’information, voir le site de la Fédération Française de Danse Thérapie
Adhérente de la Fédération Française d’Arts Thérapie, Pauline Tremblay s’engage à respecter leur code de déontologie. En dehors de sa formation initiale, elle s’inscrit dans un processus de formation constante avec la participation à divers séminaires, colloques et stages. Et, en parallèle de son travail, elle s’assure une supervision par un tiers de sa pratique et est engagée dans une analyse psychanalytique personnelle. Concernant ses interventions en institution, soumise au secret professionnel partagé, son travail s’inscrit dans le travail global et pluridisciplinaire de l’équipe, et elle s’engage, pour ce faire, à fournir des comptes rendus réguliers de ses séances.